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d. h. die patres, die väter.
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Vergl. die nachschrift zu brief nr 682, oben s. 512. {Briefseite anzeigen} Unter sonntag, 4 November 1714, schreibt Dangeau in Marly, Journal, XV, s. 273: Le roi envoie M. de Saint-Olon, un de ses gentilshommes ordinaires, à Marseille pour y recevoir un ambassadeur de Perse que le sophi envoie an roi, ambassade qu’on n’est point accoutumé de voir; c’est la grande réputation du roi dans les pays même les plus é1oignés qui attire cette ambassade.
Am 26 Januar 1715 berichtet Dangeau aus Versailles, Journal, XV, s. 348: L’ambassadeur de Perse est arrivé à Charenton; on ne sait point encore le jour qu’il fera son entrée à Paris, mais ce sera bientôt. Il la veut faire à cheval, et le roi a nommé le maréchal de Matignon pour l’accompagner à cette entrèe.
Eine weitere bemerkung vom 2 Februar 1715, Journal, XV, s. 352, lautet: L’ambassadeur de Perse fera jeudi son entrée à Paris et le mardi suivant il la fera ici [in Versailles], où le roi lui donnera audience sur un trône qu’on fait é1ever dans la grande galerie. Le roi redoublera sa garde ordinaire, et il veut que la cérémonie soit magnifique.
Nach dem Journal, XV, s. 355, fand der einzug des gesandten in Paris donnerstag, 7 Februar 1715, statt, wobei der Perser indessen wegen des ceremoniels verdrießliche streitigkeiten mit dem marschall von Matignon herbeiführte, der sehr übel mit ihm zufrieden war. Hierüber findet sich Journal, XV, s. 356 , unter samßtag, 9 Februar 1715, folgende andeutung: M. de Torcy étoit allé jeudi à Paris pour voir l’ambassadeur de Perse et régler avec lui beaucoup de petites difficultés qu’il y avoit sur son entrée ici [in Versailles]. Cet ambassadeur a fort souhaité que cette cérémonie fût remise de huit jours, par des scrupules qu’il a sur les premiers jours de la lune; il est persuadé que cette lune-ci est funeste jusqu’au 13; il a dit même à M. de Torcy que ce n’étoit qu’à cela qu’on devoit attribuer les torts qu’il avoit eus avec le maréchal de Matignon et le baron de Breteuil à son entrée à Paris. Il a été fort content de M. de Torcy, qui lui a trouvé beaucoup d’esprit, mais trop plein de ses opinions. Le roi a consenti que l’audience fût remise de huit jours, et cela convient encore mieux au roi parce que là cour aura plus de loisir pour se préparer à être magnifique, comme le roi souhaite qu’on le soit ce jour-là.
Von dem feierlichen empfange des gesandten in Versailles dinstag, 19 Februar 1715, welchem empfange auch unsere herzogin anwohnte, gibt Dangeau, Journal, XV, s. 364 bis 366, eine ausführliche schilderung. Vom könige schreibt er: Le roi se leva à son heure ordinaire. Il prit un habit d’une étoffe or et noir, brodé de diamants; il y en avoit pour 12,500,000 livres, et l’habit étoit si pesant que le roi en changea aussitôt après son dîner.
Über die geschenke, welche der Perser überreichte, sagt Dangeau: Les présents ne sont dignes ni du roi qui les reçoit ni du roi de Perse qui les envoie; il y a cent quatre perles fort médiocres, près de deux cents turquoises très-vilaines, et deux boîtes d’or remplies de baume de Mumi, qu’on dit merveilleux pour les blessures; il est fort rare, et sort par de petites transpirations d’un rocher qui est enfermé dans un antre, et il faut bien du temps pour en ramasser une fiole, et cette liqueur se congèle un peu par la suite du temps.
Nichts desto weniger war diese gesandtschaft überaus kostspielig für den könig, wie aus folgender aufzeichnung von Dangeau, Journal, XV, s. 404, hervorgeht: Vendredi saint 19 [Avril 1715], à Versailles. On croyoit que l’ambassadeur de Perse s’en iroit après Pâques, mais on ne parle plus du tout de son départ; cependant c’est une grande dépense pour le roi, qui lui donne 500 francs par jour, et paye outre cela beaucoup d’extraordinaires. On ne dit point encore les propositions qu’il fait au roi.
Die abreise des gesandten zog sich noch lange hinaus; seine abschiedsaudienz bei dem könige, welche dieser, schon schwach, nur mit mühe stehend ertheilte, hatte der Perser nach Dangeau, Journal, XVI, s. 11, in Versailles erst dinstag, 13 August 1715, wobei er von dem könige nochmals mit flinten, pistolen, uhren, tuchstoffen u. s. f. reichlich beschenkt wurde. Höchst merkwürdig ist das urtheil, welches der herzog von Saint-Simon über diesen persischen gesandten in zusätzen zu dem Journal des marquis von Dangeau wiederholt ausgesprochen hat. So sagt er aus anlaß der oben angeführten nachricht Dangeaus vom 4 November 1714 (Journal, XV, s. 273. 274): Cette ambassade fut toujours fort èquivoque, et même quelque chose de plus. Ce qu’on crat en démêler de mieux, fut qu’un ministre d’une des provinces de Perse, comme qui diroit ici un intendant de Languedoc, avoit envoyé ce prétendu ambassadeur pour des affaires de négoce entre des marchands, et que pour se faire défrayer il contrent l’ambassadeur de Perse; que Pontchartrain, dont cette ambassade regardoit le département, ne voulut pas dévoiler la friponnerie, pour amuser le roi et lui faire sa cour en lui laissant croire que le sophi lui envoyoit un ambassadeur, et en effet le roi, qui bailloit beaucoup, y prit si bien qu’il parut par toute sa conduite à cet égard qu’il en croyoit sa gloire fort rehaussée. Peu d’autres que lui en furent les dupes, et l’ambassadeur lui-même, homme bas, insolent, avec cela extravagant de plus et d’une avarice sordide, soutint fort mal le caractère dont il prétendoit être revêtu. Les suites découvrirent encore plus à plein la fourberie, mais le roi étoit mort et Pontchartrain chassé de sa place.
Bei gelegenheit des erwähnten feierlichen empfanges in Versailles äußert sich sodann (Journal, XV, s. 366. 367) der herzog von Saint-Simon folgendermaßen: Jamais le roi n’affecta tant de magnificenco et ne parut plus touché du plaisir d’aucune chose que de celui de voir cet ambassadeur et d’étaler une superbe audience; il s’en expliqua même de façon que tout le monde se piqua à qui y paroîtroit le plus, et que la foule y fut prodigieuse. Lui-même y plioit sous le poids des pierreries; il y parut extrêmement cassé et montra toute la foiblesse d’un âge plus avancé que le sien. Pontchartrain, qui le joua pour lui plaire, réussit admirablement à lui faire accroire son apogèe revenue par cette députation du sophi, pénétré d’admiration pour sa gloire. L’avarice, les caprices, la suite, les présents, la commission de l’ambassadeur, répondirent fort mal à la duperic, où tout le monde y vit bientôt clair, excepté le roi.
Gegenüber von diesen bemerkungen des herzogs von Saint-Simon sagt G. Brunet, Correspondance, I, s. 160, anm. 1: Il faut toutefois observer que d’après la Biographie universelle (article Mehemet-Risa-Bey), et d’après les Mémoires inédits du baron de Breteuil, introducteur des ambassadeurs, en la possession de M. Leber (voir son catalogue, no 5463), l’ambassade fut très-réelle, en dépit de l’humeur étrange et de la conduite bizarre du diplomate oriental. Il a paru un Journal historique du voyage et des aventures de cet envoyé, par Lefèvre de Fontenay, Paris, 1715.